Babycakes (Chroniques de San Francisco 4)
Armistead Maupin
Début des
années quatre-vingt, Reagan dirige l'Amérique, hésitant entre
conservatisme pur et dur et saut en avant technologique. LesYuppies
dopés sont des acharnés du travail, les gays californiens sont à la
pointe du combat pour l'évolution des mœurs et des mentalités et le sida
commence à frapper les corps et les esprits. C'est ce moment que
choisit la reine Elisabeth II pour effectuer sa première visite à
San Francisco. Un symbole à elle seule, la reine d'Angleterre !
Représentante de la vieille Europe, des traditions et d'un certain art
de vivre. En décalage complet avec celui des avant-gardistes
californiens. Mais c'est justement ce côté kitsch qui leur plaît. Son
côté bonne vieille mamie ! Comme Mme Madrigal, la logeuse de la petite
résidence communautaire de Barbary Lane. Une grand-mère qui aurait été
de tous les combats des années passées, qui cultive de magnifiques
plants d'herbe dans son jardin et qui avant son opération était un
homme. Il y a aussi Brian qui rêve d'enfants et d'une vie d'homme au
foyer, sa femme Mary Ann, journaliste prête à tout pour assumer à la
fois sa vie professionnelle et sentimentale et enfin Michael qui vient
de perdre son amour, victime du sida.
le quatrième tome des aventures du 28, Barbary Lane. Comme à
lhabitude, lauteur nous plonge dans un imbroglio de situations
étranges, jouant sur les similitudes du destin des différents
personnages. Si le livre sinscrit dans la série, avec le retour de
personnages familiers, cest aussi un roman à part entière qui constitue
une unité en soi. Mais, alors que les précédents ouvrages se situaient
dans les années 70 chic et choc, nous sommes désormais au début des
80s, aux prémices des années sida.
Autre signe distinctif,
lintrigue qui, comme le nom de la série, se déroule à San Francisco,
trouve maintenant une extension à Londres. A mi-chemin entre la vieille
Europe et le Nouveau Monde, cest loccasion pour le lecteur dêtre
présenté à de nouveaux personnages, tout aussi déjantés que la fantasque
Mme Madrigal. Il y a dabord Simon, marin déserteur du Britannia et
néanmoins digne sujet de sa Majesté ; ou Miss Treves, sa nounou
lilliputienne, sorte de pendant anglais de la propriétaire du 28,
Barbary Lane. Mais apparemment, côté pétage de plombs, laristocratie
«fin de siècle» na rien à envier aux habitants de la ville lumière.Babycakesest un bon cru desChroniques de San Francisco.
Drôle à souhait, plein de rencontres improbables. Les lecteurs
retrouveront avec bonheur les recettes qui ont fait le succès des trois
précédents tomes. En attendant le prochain... --Chloé S.-- --Urbuz.com
années quatre-vingt, Reagan dirige l'Amérique, hésitant entre
conservatisme pur et dur et saut en avant technologique. LesYuppies
dopés sont des acharnés du travail, les gays californiens sont à la
pointe du combat pour l'évolution des mœurs et des mentalités et le sida
commence à frapper les corps et les esprits. C'est ce moment que
choisit la reine Elisabeth II pour effectuer sa première visite à
San Francisco. Un symbole à elle seule, la reine d'Angleterre !
Représentante de la vieille Europe, des traditions et d'un certain art
de vivre. En décalage complet avec celui des avant-gardistes
californiens. Mais c'est justement ce côté kitsch qui leur plaît. Son
côté bonne vieille mamie ! Comme Mme Madrigal, la logeuse de la petite
résidence communautaire de Barbary Lane. Une grand-mère qui aurait été
de tous les combats des années passées, qui cultive de magnifiques
plants d'herbe dans son jardin et qui avant son opération était un
homme. Il y a aussi Brian qui rêve d'enfants et d'une vie d'homme au
foyer, sa femme Mary Ann, journaliste prête à tout pour assumer à la
fois sa vie professionnelle et sentimentale et enfin Michael qui vient
de perdre son amour, victime du sida.
Et puis, il y a le
bonheur du hasard qui parfois fait bien les choses, l'humour et la
fantaisie romanesque de Maupin qui sauve ses personnages d'un vaudeville
qui aurait pu être dramatique. C'est toute la force de ses chroniques
de raconter une époque en l'imaginant souvent plus belle que la réalité
mais en misant sans compter sur l'amour et la solidarité.--Stellio Paris
le quatrième tome des aventures du 28, Barbary Lane. Comme à
lhabitude, lauteur nous plonge dans un imbroglio de situations
étranges, jouant sur les similitudes du destin des différents
personnages. Si le livre sinscrit dans la série, avec le retour de
personnages familiers, cest aussi un roman à part entière qui constitue
une unité en soi. Mais, alors que les précédents ouvrages se situaient
dans les années 70 chic et choc, nous sommes désormais au début des
80s, aux prémices des années sida.
Autre signe distinctif,
lintrigue qui, comme le nom de la série, se déroule à San Francisco,
trouve maintenant une extension à Londres. A mi-chemin entre la vieille
Europe et le Nouveau Monde, cest loccasion pour le lecteur dêtre
présenté à de nouveaux personnages, tout aussi déjantés que la fantasque
Mme Madrigal. Il y a dabord Simon, marin déserteur du Britannia et
néanmoins digne sujet de sa Majesté ; ou Miss Treves, sa nounou
lilliputienne, sorte de pendant anglais de la propriétaire du 28,
Barbary Lane. Mais apparemment, côté pétage de plombs, laristocratie
«fin de siècle» na rien à envier aux habitants de la ville lumière.Babycakesest un bon cru desChroniques de San Francisco.
Drôle à souhait, plein de rencontres improbables. Les lecteurs
retrouveront avec bonheur les recettes qui ont fait le succès des trois
précédents tomes. En attendant le prochain... --Chloé S.-- --Urbuz.com
Категорії:
Том:
4
Рік:
2001
Видавництво:
10/18
Мова:
french
Сторінки:
378
ISBN 10:
2264029927
ISBN 13:
9782264029928
Серії:
Chroniques de San Francisco
Файл:
EPUB, 327 KB
IPFS:
,
french, 2001